La présidente démocrate de la Chambre des représentants américains, Nancy Pelosi, s'est dite «optimiste» jeudi quant à l'adoption vendredi par la Chambre du plan de sauvetage des banques, rejeté le 29 septembre.

La présidente démocrate de la Chambre des représentants américains, Nancy Pelosi, s'est dite «optimiste» jeudi quant à l'adoption vendredi par la Chambre du plan de sauvetage des banques, rejeté le 29 septembre.

«Nous n'allons pas faire voter une loi qui ne dispose pas des voix nécessaires. Je suis optimiste sur le fait que nous allons faire voter la loi», a dit Mme Pelosi.

La version révisée de ce plan de soutien historique destiné à stabiliser le système financier en déroute, adoptée mercredi soir au Sénat, devrait faire l'objet d'un vote à la Chambre vendredi.

La Chambre avait rejeté le texte lundi à 13 voix près (228-205), faisant brutalement chuter le Dow Jones et les bourses mondiales.

Mme Pelosi a indiqué que le groupe démocrate s'attachait, dans la préparation de l'examen de la loi, à s'assurer de toujours pouvoir compter sur les voix acquises en première lecture: «nous voulons voir si nous avons les 141 voix que nous avions avant et cela semble être en bonne voie».

La présidente de la Chambre a insisté sur la liste des amendements particuliers qui ont été attachés au plan du Trésor, pour plaire notamment aux démocrates.

Elle a salué notamment la provision qui augmente à 250 000 $ la garantie par l'Etat des dépôts dans les banques: «nous accueillons favorablement ce changement», a-t-elle indiqué.

Elle a signalé également un autre crédit d'impôt de 1000 $ sur les taxes de propriété, un amendement qui «signifie beaucoup pour certains de nos membres à la Chambre».

«Pour quelques-uns d'entre nous, cela représente quelque chose à rapporter à la maison pour ceux qui sont propriétaires», a-t-elle ajouté évoquant les pressions des circonscriptions sur les élus.

Plaidant de nouveau pour l'adoption du plan Paulson de 700 G$, Mme Pelosi a répété: «si nous n'agissons pas, des Américains qui travaillent dur et des millions de gens verront le rêve américain s'évaporer».

«C'est pourquoi c'est très important de passer cette loi et nous y travaillons», a-t-elle conclu assurant que cette étape n'était que «le commencement».

Des auditions sont prévues la semaine prochaine pour déterminer «ce qui n'a pas marché et quelles réformes réglementaires sont nécessaires», après la déroute des banques qui ont parié sur les crédits immobiliers à risque.