Mardi est une dure journée pour la Bourse de Toronto, qui chute au moment où le baril de pétrole brut poursuit sa descente.

Mardi est une dure journée pour la Bourse de Toronto, qui chute au moment où le baril de pétrole brut poursuit sa descente.

L'indice S&P/TSX cédait 240 points à 13 256 points à la fermeture. Dès l'ouverture à 9h30, il avait plongé de près de 348 points à 13 148,85.

Le principal indice de la Bourse de Toronto est composé à près de 30% par le secteur énergétique, qui plombe son rendement.

Justement, le baril de pétrole a terminé sous les 120 dollars pour la première fois depuis trois mois, alors que la demande semble marquer le pas sous l'effet du ralentissement de l'économie mondiale.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude pour livraison en septembre a fini la séance à 119,17 dollars, en baisse de 2,24 dollars par rapport à son cours de clôture de lundi.

Depuis son record de 147,27 $ US le 11 juillet, le baril de light sweet crude a perdu près de 20% de sa valeur.

Le Brent de la mer du Nord cédait pour sa part 2,21 $ à 118,47 $ US.

Du côté de la bourse américaine, New York a clôturé en forte hausse mardi, dopée par le statu quo monétaire décidé par la banque centrale américaine (Fed) et un net repli des cours du pétrole: le Dow Jones a gagné 2,94% et le Nasdaq 2,81%.

Le Dow Jones Industrial Average (DJIA) a progressé de 331,62 points, à 11 615,77 points, et l'indice Nasdaq, à forte composante technologique, de 64,27 points, à 2349,83 points.