Les indices nord-américains augmentaient à nouveau, mardi, grâce à un aperçu optimiste du groupe d'informatique IBM et à d'autres annonces.

Les indices nord-américains augmentaient à nouveau, mardi, grâce à un aperçu optimiste du groupe d'informatique IBM et à d'autres annonces.

Ces nouvelles ont éclipsé les habituelles craintes d'inflation et celles au sujet de l'immobilier et des faibles ventes au détail.

À la Bourse de Toronto, propulsée notamment par le cours du pétrole et les services financiers, le S&P/TSX a grimpé de 99,56 points à 13 797,01.

La poussée de l'indice aux trois dernières séances le ramène à seulement 35 points de son niveau du 2 janvier, avant la dégringolade à son creux du 21 janvier.

Aux États-Unis, IBM a revu à la hausse sa prévision de profit pour 2008 et il vient également de décider un rachat de ses propres actions à raison de 15 G$ US.

Le courtier Moody's a maintenu sa cote supérieure AAA pour l'assureur d'obligations MBIA, au lendemain d'une décision semblable de Standard & Poor's en faveur de MBIA ainsi qu'une autre pour Ambac, lui aussi un assureur spécialisé.

Par contre l'indice S&P/Case Shiller du prix des maisons, au dernier trimestre de 2007, est tombé de 8,9% en écart annuel, sa chute la plus marquée depuis 20 ans qu'existe cette mesure; l'indice perd plus de 10 pour cent dans huit régions métropolitaines des États-Unis.

L'agence RealtyTrac, qui compile les hypothèques, a quant à elle établi le nombre de propriétés en instance de saisie, en janvier, en avance de 57% versus le même mois en 2007.

Les prêteurs se voient forcés de reprendre possession de maisons, qu'ils n'arrivent pas ensuite à vendre aux enchères.

À Wall Street, le Dow Jones des valeurs 30 industrielles a progressé de 114,70 points à 12 684,92 pendant que l'indice S&P 500 s'est adjugé 9,49 points à 1381,29.

Le dollar canadien continuait en robuste progression, avec un bond de 1,31 cent à 101,79 cents US, au lendemain d'un saut de 1,67 cent qui l'avait ramené à la parité, alors que l'économie aux États-Unis évolue de manière à présager à la fois de la stagnation et une montée des prix, ce qui plombe le billet vert.

À la cote new-yorkaise, le brut de référence a renchéri de 1,65 $ à 100,88 $ US le baril et battu son record à la clôture.

Les négociants ont préféré les indices boursiers positifs aux bilans et statistiques répétés, disant que l'économie américaine ralentit.

Des fonds de couverture et acheteurs étrangers, pour qui le dollar US recule trop, voient le pétrole comme une valeur refuge et ils accélèrent ainsi la course à l'or noir.

À Bay Street, où l'indice de l'énergie prenait 1,3 pour cent, Suncor Energy s'est élevé de 1,89 $ à 101,23 $, EnCana a pris 76 cents à 73,85 $ et Nexen a crû de 26 cents à 29,96 $.

Dans les services financiers, l'indice a pris 1,3% suite au dépannage des assureurs d'obligations à New York; la Banque CIBC a gagné 2,09 $ à 70,19 $ et la Banque Nationale a crû de 86 cents à 52,02 $.