Dix ans après les gestes qui leur sont reprochés, la GRC a déposé, jeudi, des accusations contre le fondateur de Royal Group Technologies, Vic De Zen et d'autres dirigeants du fabricant de produits de plastique destinés au domaine de la construction.

Dix ans après les gestes qui leur sont reprochés, la GRC a déposé, jeudi, des accusations contre le fondateur de Royal Group Technologies, Vic De Zen et d'autres dirigeants du fabricant de produits de plastique destinés au domaine de la construction.

Les policiers ont affirmé jeudi que De Zen et trois autres anciens dirigeants ont fraudé la compagnie d'environ 27,4 M$, relativement à un terrain situé au nord de Toronto.

De Zen et quatre autres hommes, dont deux aussi cités en lien avec les autres accusations, sont aussi accusés d'avoir subtilisé 2 M$ à Royal lors de la vente d'une filiale.

De Zen a déclaré être «complètement abasourdi» par les accusations. Il estime que son nom «est traîné dans la boue» depuis des années, en raison de soupçons sans fondement.

Les crimes présumés se seraient produits en 1997 et 1998. Les accusations surviennent près de cinq ans après que De Zen eut quitté ses fonctions de chef de la direction.

La fraude de 27,4 M$ se serait produite quand des individus associés de près à Royal auraient acheté un terrain avant de le revendre à fort prix à la compagnie.

La fraude présumée de 2 M$ découlerait quant à elle de la vente de la filiale Steelwood Doors à Premdor, qui comprenait une option sur l'achat de 200 000 actions de Premdor.

La GRC affirme que les gestionnaires de Royal se sont prévalus de cette option à des fins personnelles.

Le groupe Royal, fondé par De Zen en 1970, a connu une progression fulgurante, ses ventes annuelles atteignant 2 G$ en 1997.

Les investisseurs ont toutefois commencé à s'inquiéter en 2003, quand les bénéfices ont commencé à fondre et que le cours du titre est passé de 30 $ à moins de 7 $. Le titre a de nouveau plongé en 2004, quand la GRC a annoncé l'ouverture d'une enquête.