Le syndicat des Travailleurs canadiens de l'automobile (TCA) n'entend pas céder un centimètre de terrain quant aux salaires et avantages sociaux lors des négociations prévues cet automne avec les trois grands constructeurs automobiles, a déclaré son dirigeant Buzz Hargrove.

Le syndicat des Travailleurs canadiens de l'automobile (TCA) n'entend pas céder un centimètre de terrain quant aux salaires et avantages sociaux lors des négociations prévues cet automne avec les trois grands constructeurs automobiles, a déclaré son dirigeant Buzz Hargrove.

Le syndicat n'entamera pas ces négociations avec l'idée qu'il doit accepter des réductions de salaires ou d'avantages sociaux, a dit M. Hargrove.

De telles réductions sont toutefois réclamées par l'industrie automobile canadienne, laquelle est frappée de plein fouet par la perte de parts de marché au profit des fabricants asiatiques ainsi que par la robustesse du dollar canadien.

La réduction des salaires et l'embauche de nouveaux employés qui ne gagneraient que la moitié du salaire horaire des employés actuels n'est toutefois pas la réponse, estime M. Hargrove.

Il croit que le véritable problème - la perte des parts de marché - ne peut être réglé par les TCA dans le cadre de négociations, et que les gouvernements devront s'y attaquer.