En attendant des voitures électriques plus abordables et plus performantes, Loïc Daignault a décidé de faire quelque chose pour la planète, et pour le portefeuille.

En attendant des voitures électriques plus abordables et plus performantes, Loïc Daignault a décidé de faire quelque chose pour la planète, et pour le portefeuille.

Son entreprise, Voitures électriques, convertit des voitures traditionnelles en véhicules électriques qu'il est possible de brancher chez soi pour en recharger les batteries. Les voitures ainsi converties n'ont aucune restriction de circulation sur le réseau routier.

Ce jeune ingénieur a choisi la Mazda 3, une voiture populaire avec un bon rapport qualité-prix. Il achète les véhicules usagés de quelques années, les convertit et les revend à un prix variant entre 20 000$ et 25 000$.

Le véhicule modifié se passe complètement de pétrole et peut rouler à une vitesse maximale de 120 à 140 km/h. Il est équipé de batteries ordinaires qui assurent une autonomie de 100 kilomètres. Des batteries au lithium-ion pourraient quadrupler cette autonomie, mais le coût serait prohibitif, explique-t-il. «Mon objectif, c'est d'entrer sur le marché avec un produit abordable».

Les batteries restent le point faible des voitures électriques. Elles sont soit hors de prix, comme les batteries au lithium-ion, soit très encombrantes. Les batteries ordinaires installées dans les Mazda 3 de Loïc Daignault, 24 au total, occupent tout le coffre arrière de la voiture.

Ça peut être un inconvénient, reconnaît-il, mais son marché cible, ce sont les gens qui prennent leur voiture tous les jours pour aller travailler, et qui ne se servent jamais du coffre de toute façon.

L'autre inconvénient de ses Mazda, c'est leur autonomie de seulement 100 kilomètres. Encore là, l'ingénieur n'y voit pas un problème majeur. «La majorité des gens font moins de 30 kilomètres par jour pour aller travailler», dit-il.

La batterie peut être branchée dans n'importe quelle prise électrique et ne nécessite pas de changement au système électrique. «C'est comme un toaster», illustre l'ingénieur.

Loïc Daignault a commencé en 2006 à transformer son idée en entreprise. Il est maintenant fin prêt, et n'attend plus que son permis de commerçant de voitures usagées pour se lancer en affaires. Une question de semaines, selon lui.

Coût pour parcourir 20 000 kilomètres par année avec une Mazda 3

Essence: 2400$

Électricité: 240$