La banque américaine Citigroup (C) envisage de vendre jusqu'à 400 G$ US d'actifs non-stratégiques, dans une vaste opération de recentrage visant à réduire ses coûts.

La banque américaine Citigroup [[|ticker sym='C'|]] envisage de vendre jusqu'à 400 G$ US d'actifs non-stratégiques, dans une vaste opération de recentrage visant à réduire ses coûts.

C'est ce que rapporte vendredi le Financial Times.

Le nouveau PDG de la banque Vikram Pandit, arrivé en décembre, devrait présenter à des analystes vendredi ce plan de nettoyage, qui vise à réduire les coûts de la banque d'environ 20%, sur les 60 G$ US actuels.

Malgré son désir de réformer la banque la plus touchée par la crise hypothécaire, M. Pandit devrait affirmer qu'il n'a pas l'intention de la casser en plusieurs morceaux.

Ill continuera à défendre le modèle de banque universelle de Citigroup, regroupant banque de détail, banque d'affaires et banque d'investissement.

Citigroup, la plus grosse banque du monde, étend ses opérations dans tous les domaines via des centaines de branches souvent peu connectées entre elles, selon les analystes, qui la surnomment le «supermarché financier».

M. Pandit devrait déclarer vendredi qu'environ 20% des actifs de Citigroup (sur un total de 2000 G$ US) sont hors de ses métiers bancaires.

Ces ventes d'actifs devraient prendre plusieurs années, et certaines ne se feront peut-être jamais, selon le Financial Times qui cite des sources proches du dossier.

Mais la volonté affichée par M. Pandit doit montrer sa détermination de se défaire des activités les moins rentables.

M. Pandit a remplacé en décembre dernier Charles Prince, débarqué suite à l'annonce de pertes colossales liées aux hypothèques risquées.

La banque a déjà vendu quelques actifs périphériques comme ses cartes Diners Club et son activité de location, et chercherait à vendre sa filiale Primerica (vente d'assurances vie).

Selon le New York Times, elle essaie maintenant de vendre une unité de soutien administratif bancaire en Inde, sa filiale de courtage australienne Smith Barney, voire ses 340 agences en Allemagne, peut-être à la Deutsche Bank.

Citigroup a recueilli plus de 42 G$ US de fonds depuis novembre auprès de divers investisseurs de tous horizons, notamment dans le Golfe et en Asie, après avoir dû déprécier près de 35 milliards.

Son action a chuté de 55% depuis 12 mois.