Le baril de pétrole a battu un nouveau record mardi en franchissant le seuil des 122 $ US sur fond d'affaiblissement du billet vert, d'inquiétudes sur la production de brut au Mexique et en Russie et de prévisions controversées évoquant la possibilité d'un baril à 200 $ d'ici deux ans.

Le baril de pétrole a battu un nouveau record mardi en franchissant le seuil des 122 $ US sur fond d'affaiblissement du billet vert, d'inquiétudes sur la production de brut au Mexique et en Russie et de prévisions controversées évoquant la possibilité d'un baril à 200 $ d'ici deux ans.

Le baril de brut léger pour livraison en juin a atteint 122,47 $ US avant de reculer légèrement sur le marché des matières premières à New York (Nymex).

À Londres, le Brent de la mer du Nord pour livraison en juin gagnait 2,59 $ pour s'établir à 120,72 $ le baril.

Encore à 62 $ il y a un an, le baril de brut a quasiment doublé depuis, signe que l'on se trouve dans une phase de «super hausse» des cours de l'or noir, selon un analyste de la banque d'investissement Goldman Sachs.

Selon cet expert, Arjun Murti, le baril pourrait atteindre 150 à 200 $ d'ici deux ans. Dans une note de recherche publiée lundi, il précise que la flambée des cours devrait à terme contraindre la demande à baisser fortement.

Mais ces prévisions sont loin de faire l'unanimité. Tim Evans, un analyste de Citigroup, les contredit dans une note où il estime que le baril a autant de chances de retomber à 40 $ que de grimper à 200 $ dans les deux ans à venir car, explique-t-il, l'offre reste abondante.