Les places asiatiques avec Tokyo à leur tête continuent d'être fortement agitées lundi sur fond d'inquiétudes sur l'économie américaine, et ce malgré le plan de relance proposé par George W. Bush.

Les places asiatiques avec Tokyo à leur tête continuent d'être fortement agitées lundi sur fond d'inquiétudes sur l'économie américaine, et ce malgré le plan de relance proposé par George W. Bush.

Alors que les investisseurs asiatiques craignent qu'une possible récession de l'économie américaine ne freine les exportations, la Bourse de Tokyo a accusé lundi matin une forte baisse.

Dans le sillage de la chute subie par Wall Street à la clôture vendredi, l'indice Nikkei des valeurs japonaises a perdu 535,35 points, soit une baisse de 3,86%, à 13 325,94 points, à la clôture.

À Hong Kong, à la mi-journée sur un marché particulièrement actif, l'indice Hang-Seng des valeurs technologiques cédait 5,49% à 23 818,86 points. Il s'agit de la plus forte baisse enregistrée en une seule journée à Hong Kong depuis les attentats du 11 septembre 2001 aux États-Unis.

À Mumbai (ex-Bombay), les inquiétudes sur les risques de récession aux États-Unis ont fait plonger l'indice Sensex de 10,85%.

L'indice de la principale place financière indienne basé sur la cotation de 30 sociétés a fortement reculé de 2062 points accélérant son plongeon à la mi-journée à 16 951,50 points. Le précédent record de baisse au 18 mai 2006, date à laquelle le Sensex avait chuté de 826 points, soit un recul de 6,76%.

Les marchés étaient également en recul en Chine, en Corée du Sud, en Australie, en Malaisie à Singapour, à Taïwan et aux Philippines.

Vendredi à la bourse New York, l'indice Dow Jones des valeurs industrielles avait terminé la séance à 12 099,30 points, en baisse de seulement de 59,91 points, soit 0,49%, par rapport à la clôture de jeudi à Wall Street.

De son côté, l'indice Nasdaq des valeurs technologiques perdait 8 points, soit 0,29%, à 2.340,02. 15,69 points, soit 0,12%, par rapport à la clôture de jeudi.

Dans la journée, George W. Bush a proposé des réductions d'impôts d'un montant total de 145 G$ US pour stimuler l'économie et conjurer le spectre d'une récession aux États-Unis.

Dans un discours d'une dizaine de minutes à la Maison-Blanche, le président américain avait précisé que pour être efficace, ce plan devrait représenter environ 1% du produit intérieur brut (PIB) américain.

Cela correspond actuellement, selon les conseillers du président, à 145 G$ US. Un chiffre conforme à l'effort jugé nécessaire par de nombreux économistes pour donner un coup de fouet à l'économie sur le court terme.