Ils se disent prêts à collaborer, sous conditions.

Ils se disent prêts à collaborer, sous conditions.

À son tour, M. Tremblay propose aux employés de faire une trêve et de s'engager d'ici jeudi, 15 heures, à ne pas perturber les activités de l'événement qui accueille annuellement 200 000 personnes.

Le maire leur demande de faire en sorte que la sécurité de l'événement et l'image des commanditaires ne soient ps mises en cause, leur suggérant aussi pour poursuivre parallèlement leurs négociations.

Dans un communiqué, mercredi soir, le Syndicat des cols bleus de la Société du Parc Jean-Drapeau se dit prêt à offrir une trêve pour assurer le maintien des festivités en échange d'un engagement du maire en faveur de l'équité pour les employés. Le président du Syndicat des cols bleus regroupés, Michel Parent, affirme que le maire Tremblay, qui est le vrai décideur dans le dossier, n'a qu'à se prononcer en faveur du principe de l'équité.

Il affirme que si le maire lance le signal, le syndicat va être à l'oeuvre autant sur le site qu'à la table de négociation.

La question de l'équité dans les statuts d'emploi des salariés et le régime de retraite sont les principaux points en litige. Leur convention collective est échue depuis décembre 2005.

La Fête des Neiges dispose d'un budget d'un million et demi $.

La Société du parc Jean-Drapeau, qui a annoncé lundi l'annulation de l'événement craignant que les cols bleus y exercent des moyens de pression, a dit accepter l'invitation du maire de Montréal et être prête à discuter avec le syndicat des cols bleus pour tenter de sauver la fête.

La société estime encore possible d'offrir à la population une programmation réduite et dans un cadre sécuritaire, ajoutant cependant que la collaboration des cols bleus demeure essentielle.