C'est Alain Bouchard, PDG de Couche-Tard (T.ATD.B), qui le dit.

C'est Alain Bouchard, PDG de Couche-Tard [[|ticker sym='T.ATD.B'|]], qui le dit.

Son entreprise a eu à affronter «plusieurs vents contraires» lors du quatrième trimestre avec comme résultat un bénéfice en forte baisse.

Les vents en question sont le ralentissement américain marqué dans les divisions du sud et la marge d'essence «en-deçà des moyennes historiques».

Les frais de paiements électroniques ont également fait mal.

Dans la colonne des profits, le résultat est sans appel. Le profit a chuté de moitié à se chiffre à 15,5 M$, soit huit cents par action sur une base diluée.

Pour la période correspondante, l'an passé, le géant québécois avait dégagé des profits de 33,4 M$ ou 16 cents par action.

Du côté des revenus, les résultats ont été beaucoup mieux.

Le chiffre d'affaires a affiché une importante croissance de 24,7 %, atteignant 3,7 G$, soit une hausse de 733,2 M$ dont 475,5 M$ résultent de la flambée des prix du carburant.

D'ailleurs, la croissance des ventes de marchandises par magasin comparable s'est établie à 0,1 % aux États-Unis tandis qu'elle s'est élevée à 2,2 % au Canada.

Alain Bouchard confiant

Dixit Alain Bouchard, avec les difficultés à la pompe, l'important était de se concentrer sur les activités dans le magasin.

«Dans un tel contexte, nos équipes opérationnelles ont centré leurs efforts sur l'exécution en magasin et le maintien de nos parts de marché», a-t-il souligné.

M. Bouchard se dit toutefois confiant de la santé financière de l'entreprise.

«Nous disposons d'un bilan et d'une situation financière très sains et comptons bien nous en servir lorsque les opportunités de croissance se présenteront».

Les investisseurs ont toutefois mal accueilli ces résultats en recul.

À la Bourse de Toronto, le titre s'est fait malmené et il a perdu 8% à 10,83 $.