Après le Liechtenstein, la Suisse pourrait se trouver sous pression dans le cadre des enquêtes pour fraudes fiscales parties d'Allemagne.

Après le Liechtenstein, la Suisse pourrait se trouver sous pression dans le cadre des enquêtes pour fraudes fiscales parties d'Allemagne.

Un inconnu aurait proposé de vendre au fisc du Bade-Wurtemberg des données bancaires de plus de 30 000 titulaires de comptes en Suisse, dont des Français, selon le journal Stuttgarter Nachrichten.

Le ministre des Finances, Gerhard Stratthaus, a confirmé l'information, précisant toutefois «qu'on ne sait pas si l'affaire est sérieuse».

Selon le journal, les données proposées par le particulier contiennent des indices de fraude fiscale touchant des investisseurs de toute l'Allemagne.

Les autorités fiscales du Land étudieraient désormais qui est compétent dans ce dossier. Ce devrait être une autorité fédérale.

Une vaste affaire de fraude fiscale a éclaté, en février, après que les services de renseignement allemands ont annoncé avoir versé cinq millions d'euros à un informateur pour un CD-ROM contenant les noms de 1 400 fraudeurs présumés, dont 600 Allemands. La liste contiendrait également quelque 200 noms de Français.

Le Liechtenstein a émis un mandat d'arrêt international à l'encontre d'un homme soupçonné d'avoir fourni aux autorités allemandes les informations bancaires confidentielles qui ont provoqué des enquêtes pour fraude fiscale dans de très nombreux pays.

Le petit paradis fiscal du Liechtenstein a déjà protesté contre les méthodes de l'Allemagne et souligné qu'il entendait continuer à offrir le secret bancaire aux clients étrangers.