Le programme de stimuli économiques prôné par le président désigné Barack Obama comprendra pour des centaines de milliards US d'allégements fiscaux pour les particuliers et les entreprises, selon un responsable du comité de transition et des conseillers démocrates.

Le programme de stimuli économiques prôné par le président désigné Barack Obama comprendra pour des centaines de milliards US d'allégements fiscaux pour les particuliers et les entreprises, selon un responsable du comité de transition et des conseillers démocrates.

Le président Obama souhaite que les baisses d'impôts forment 40% du programme de stimulants économiques, précisent les sources. L'ensemble des mesures est susceptible d'atteindre 775 milliardsUS, a indiqué un conseiller démocrate, ce qui signifie que les allégements fiscaux pourraient former plus de 300 milliardsUS du projet.

Faire en sorte que les baisses d'impôts représentent un tel pourcentage du programme de stimulants est de nature à gagner le soutien des républicains au Congrès. Ainsi, Mitch McConnell, un républicain du Kentucky qui est le leader de la minorité au Sénat, a indiqué que son parti serait en faveur d'une baisse d'impôt immédiate pour la classe moyenne.

«Dans leur ensemble, les républicains sont convaincus qu'un allégement fiscal est une manière formidable de rendre l'argent aux gens immédiatement», a dit M. McConnell au cours de l'émission This Week au réseau ABC dimanche.

Stimuler la demande

Le projet est destiné à stimuler la demande de consommation en consacrant 140 milliardsUS en allégements fiscaux d'une valeur de 500$US pour les particuliers et de 1000$US pour les couples, selon un conseiller démocrate à la Chambre.

Le changement interviendrait en modifiant les règles de retenue d'impôts plutôt que par un chèque de remise comme c'était le cas dans le cadre du plan mis de l'avant l'an dernier, de sorte que les travailleurs constateraient une augmentation immédiate sur leur paie nette.

Le crédit d'impôt de 500$US s'appliquerait aux premiers 8100$US gagnés en salaire, ce qui signifie qu'un travailleur gagnant 24 400$US par année et qui reçoit sa paie deux fois par mois toucherait environ 60$US de plus par paie pendant quatre mois.

On ignore encore comment les retraités ou les personnes touchant des prestations d'invalidité de la Sécurité sociale profiteraient des avantages de ce plan parce qu'ils ne reçoivent pas de chèques de paie. Une solution, selon un conseiller, serait de leur permettre de réclamer le crédit d'impôt lorsqu'ils soumettront leur déclaration de revenus en 2010. Le président désigné Obama devait rencontrer hier les leaders des deux partis au Congrès pour discuter de son plan.

Des démocrates ont déjà fait savoir que le Congrès ne pourra probablement pas terminer le travail sur ce projet d'ici le 20 janvier prochain, jour de l'entrée en fonction du nouveau président, comme certains l'avaient espéré.