Les chances de trouver un fournisseur de gaz pour le projet de port métanier à Gros-Cacouna dans les circonstances actuelles sont très minces.

Les chances de trouver un fournisseur de gaz pour le projet de port métanier à Gros-Cacouna dans les circonstances actuelles sont très minces.

C'est ce qu'a déclaré mercredi le président et chef de la direction de TransCanada Corporation [[|ticker sym='T.TRP'|]], Hal Kvisle.

À preuve, Energie Cacouna, une coentreprise de TransCanada et de Petro-Canada [[|ticker sym='T.PCA'|]], a mis fin aux «négociations actives» pour trouver un fournisseur, a indiqué M. Kvisle lors d'un point de presse tenu à l'issue d'un discours prononcé devant le Cercle canadien de Montréal.

Il y a deux semaines, le projet concurrent Rabaska, à Lévis, a conclu une entente préliminaire d'approvisionnement avec le géant russe Gazprom, que courtisait également Cacouna.

En raison des prix plus bas du gaz naturel en Amérique du Nord par rapport à ceux en vigueur en Europe et en Asie, les fournisseurs ont peu intérêt à alimenter le Canada et les États-Unis, a rappelé le dirigeant. Aucune négociation ne peut donc être «fructueuse» pour l'instant, a-t-il ajouté.

Le projet Cacouna, situé dans le Bas-Saint-Laurent, est donc en veilleuse jusqu'à nouvel ordre.

Même s'il préférerait que le projet de Cacouna voit le jour, Hal Kvisle ne souhaite pas pour autant l'échec de Rabaska, mené par Gaz Métro [[|ticker sym='T.GZM.UN'|]] et Gaz de France. Pour l'exploitant de gazoducs qu'est TransCanada, ajouter ne serait-ce qu'une seule nouvelle source de gaz est une bonne chose, a noté le chef de la direction.

M. Kvisle accueille par ailleurs comme une «très bonne nouvelle» la découverte récente de gaz dans les basses terres du Saint-Laurent. Il ne croit toutefois pas que l'exploitation éventuelle de ces gisements aura un impact significatif sur l'approvisionnement nord-américain.