Les cours du pétrole brut ont connu un nouveau sursaut soudain mardi à New York, clôturant à près de 101$ US le baril.

Les cours du pétrole brut ont connu un nouveau sursaut soudain mardi à New York, clôturant à près de 101$ US le baril.

À Londres, le pétrole Brent a touché un nouveau record historique en séance.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en avril a clôturé en hausse de 1,65$ US à 100,88$ US, un nouveau record de clôture.

Il a franchi en séance la barre des 101$ US le baril, montant jusqu'à 101,15$ US, à quelque cents du record absolu du pétrole atteint mercredi dernier à 101,32$ US.

À Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pour échéance en avril a lui réalisé un nouveau record historique à 99,75$ US. Il a ainsi battu sa précédente marque de référence à 99,22$ US, touchée le 20 février.

Un cocktail de tensions géopolitiques au nord de l'Irak, au Nigeria et en Iran ajouté aux températures froides aux États-Unis et à l'entrée en force de fonds spéculatifs sur les marchés des matières premières avaient déjà propulsé rapidement le marché du brut à des sommets.

Mais à l'approche de la prochaine réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), le 5 mars à Vienne, le niveau de production du cartel alimente également la liste de préoccupations des investisseurs.

«Un facteur de soutien (supplémentaire aux cours) est arrivé aujourd'hui (mardi) avec le fait que l'OPEP semble déjà avoir réduit sa production en février, en raison de moindres productions de l'Arabie Saoudite et de l'Iran, si l'on se fonde sur le rapport spécialisé du cabinet Petrologistics», a rapporté John Kilduff, analyste de MF Global.

Ces données alimentent l'idée que «l'OPEP va réduire son offre au deuxième trimestre, même son quota officiel restera probablement inchangé le 5 mars», a ajouté l'analyste.