Le président français Nicolas Sarkozy affirme qu''il n'est pas normal» que le PDG de la Société Générale, Daniel Bouton, n'ait pas «tiré les conclusions» de la perte de 4,9 milliards d'euros subie par sa banque en raison des opérations non autorisées de l'un de ses traders, Jérôme Kerviel.

Le président français Nicolas Sarkozy affirme qu''il n'est pas normal» que le PDG de la Société Générale, Daniel Bouton, n'ait pas «tiré les conclusions» de la perte de 4,9 milliards d'euros subie par sa banque en raison des opérations non autorisées de l'un de ses traders, Jérôme Kerviel.

«Je ne comprends pas l'affaire de la Société générale: quand le président d'une entreprise connaît un sinistre de cette ampleur et qu'il n'en tire pas les conclusions, ce n'est pas normal», affirme-t-il dans un entretien avec des lecteurs du quotidien Le Parisien, publié mardi.

«Je n'ai rien contre Daniel Bouton. Mais on ne peut pas dire: «Je vais être payé 7 millions par an et quand il y a un problème, dire: c'est pas moi. Ça, non, je ne l'accepte pas», affirme M. Sarkozy.

Après l'annonce des pertes colossales de la banque, le 24 janvier, M. Bouton avait mis sa démission sur la table, mais le conseil d'administration de la banque l'avait refusée par deux fois.

Nicolas Sarkozy avait de son côté implicitement appelé à la démission du PDG.