Malgré le vent de la crise financière qui leur souffle au visage, les dirigeants des PME québécoises se préoccupent surtout des défis auxquels ils font face dans leur entreprise.

Malgré le vent de la crise financière qui leur souffle au visage, les dirigeants des PME québécoises se préoccupent surtout des défis auxquels ils font face dans leur entreprise.

Ils disent particulièrement craindre à l'heure actuelle la pénurie de main-d'oeuvre qualifiée et sa rétention ainsi que l'augmentation de leurs coûts d'opération, révèlent deux récents sondages.

Le premier a été mené en septembre (du 4 au 22) et le second en octobre (du 14 au 17), question de tenir compte de l'accentuation de la crise financière.

Les résultats du second sondage comparés au premier démontrent que le pessimisme a plus que doublé chez les dirigeants de PME en raison de la crise financière, en passant de 15 % à 35%. Ils sont 26% à croire qu'il sera difficile d'obtenir du financement au cours des trois prochaines années.

Il reste que la porportion des optimistes se situe à 64% en ce qui a trait au court terme et à 85 pour cent pour le long terme.

Ainsi, les dirigeants envisagent toujours d'investir dans leur entreprise: en ajoutant une division (38%), en achetant un nouvel équipement (29%) ou encore en faisant l'acquisition d'une nouvelle entreprise (16%).

Commandés par Le Fonds de solidarité de la FTQ, ces sondages ont fait l'objet d'un examen et de discussions, mercredi, lors d'un colloque tenu au HEC Montréal à l'intention de dirigeants d'entreprises et de conseillers d'entreprises.