Le rachat des actifs douteux des institutions financières, prévu dans le cadre du plan américain de stabilisation économique d'urgence, est confronté à des retards d'organisation, affirme mardi le Wall Street Journal (WSJ).

Le rachat des actifs douteux des institutions financières, prévu dans le cadre du plan américain de stabilisation économique d'urgence, est confronté à des retards d'organisation, affirme mardi le Wall Street Journal (WSJ).

«Le plan du Département du Trésor de commencer à racheter les prêts douteux et autres actifs invendables a été compliqué par les retards dans l'embauche de sociétés financières pour superviser ce programme de 700 G$ US», indique le quotidien financier.

Le 3 octobre avait été promulguée la loi de stabilisation économique d'urgence, qui prévoit, outre le rachat des actifs douteux qui plombent la situation du secteur financier américain, de consacrer 250 G$ US à la recapitalisation de certaines banques.

Au début d'octobre, le Trésor américain avait dit «qu'il engagerait rapidement des gérants d'actifs et que le programme pourrait être en marche d'ici quelques semaines», rappelle le WSJ.

Mais «plusieurs difficultés sont apparues, notamment des préoccupations sur les frais que le gouvernement paiera à ces gérants d'actifs, ainsi qu'un manque d'effectif» au ministère américain, affirme le Wall Street Journal, citant une source ayant connaissance du dossier.

L'embauche de ces gérants pourrait désormais intervenir cette semaine. «Ces derniers jours, le géant de l'investissement obligataire Pimco (Pacific Investment Management), du groupe Allianz, a reçu des signes selon lesquels il sera probablement accepté pour gérer ces actifs pour le Trésor», poursuit la source citée par le WSJ.

Lundi, le secrétaire au Trésor adjoint chargé des institutions financières, David Nason, a déclaré que les 125 G$ US destinés à recapitaliser les neuf plus grandes banques du pays allaient être débloqués «au début de cette semaine».

Pendant ce temps, plusieurs établissements régionaux ont passé des accords préliminaires pour obtenir une part des 125 G$ US restant de l'enveloppe consacrée à regonfler les comptes des banques.