S'attendant à des interventions énergiques d'une administration Obama aux États-Unis et des banques centrales partout, les marchés boursiers mondiaux se sont enflammés.

S'attendant à des interventions énergiques d'une administration Obama aux États-Unis et des banques centrales partout, les marchés boursiers mondiaux se sont enflammés.

Selon les chiffres définitifs de clôture, le Dow Jones est monté de 298,76 points à 8934,18 points, après avoir dépassé les 9000 points en séance. Il n'a plus clôturé au dessus de ce seuil symbolique depuis le 6 novembre.

Le Nasdaq, à dominante technologique, a progressé de 62,43 points à 1571,74 points et l'indice élargi Standard & Poor's 500 de 3,84% (909,70 points), à 909,70 points, dans un volume d'échanges élevé.

À Toronto, le S&P/TSX a profité de la hausse du prix des matières premières alors qu'il a pris 5,5% ou 450,09 points à 8567,12 points.

À la fermeture à Francfort, le DAX a grimpé de 7,63% à 4715,88 points. L'indice Footsie de Londres a affiché un gain de 6,19% à 4300,06 points. Le CAC 40, à Paris, a pris 8,68% à 3247,48 points.

En fin de séance, les gains ont été importants sur le continent asiatique.

Le Hang Seng de Hong Kong a gonflé de 8,66% à 15 044,87 points tandis que le Nikkei japonais a progressé de 5,2% à 8329,05 points.

>>> Lisez la réaction de Richard Dufour sur le Blogue de la Bourse

Vendredi, Wall Street s'était ressaisie avec une hausse de 3,09% malgré des indicateurs économiques très sombres comme la disparition de 533 000 emplois.

«Des suppressions d'emploi à cette échelle montrent bien que la récession n'est pas simplement un accident de parcours», a expliqué Jan Lambregts, chef du département de recherche asiatique à Rabobank International.

Toutefois, ces indicateurs «créent un terrain propice à de nouvelles interventions politiques, à la fois sur les fronts monétaire et fiscal», a-t-il ajouté, prédisant une nouvelle baisse des taux américains dès la semaine prochaine.

Les Bourses sont encouragées par la perspective d'une politique interventionniste du côté de Washington, une option de plus en plus probable alors que Barack Obama doit prendre le pouvoir en janvier.

Aussi, le Congrès des États-Unis doit se prononcer cette semaine sur un plan de 15 G$ pour sauver l'industrie automobile.

Par contre, les choses vont mal au Japon, les économistes prédisent que la récession sera plus importante que prévu, et ce à la veille de la publication des chiffres révisés du PIB au troisième trimestre.

De plus, 1010 entreprises nippones ont fait faillite le mois dernier. C'était un sixième mois de suite pendant lequel au moins 1000 sociétés fermaient leurs portes.