Avec un autre trio de très mauvaises nouvelles économiques – les indices ISM manufacturier et des services, de même que les statistiques d'emploi – l'indice S&P 500 a terminé la semaine avec une séance positive (+3,7%), vendredi.

Avec un autre trio de très mauvaises nouvelles économiques – les indices ISM manufacturier et des services, de même que les statistiques d'emploi – l'indice S&P 500 a terminé la semaine avec une séance positive (+3,7%), vendredi.

Stratège chez Scotia Capitaux, Vincent Delisle croit beaucoup à la signification du S&P 500. Et il voit que l'indice résiste. «Le marché semble s'acclimater au débit de données très négatives.»

La dernière semaine a commencé durement pour les marchés boursiers, après une semaine de l'Action de grâce toute en hausse. Mais le S&P 500 est remonté par la suite. De bon augure pour les Fêtes?

«On a redonné un peu des gains de la semaine dernière, mais si on en sort pas trop écorché, on a quelques bonnes semaines devant nous, croit Vincent Delisle. Je demeure convaincu que le marché a escompté le pire, soit la pire récession depuis 1982 aux États-Unis. Le gros risque, c'est que tout ce bordel dure jusqu'à 2010.»

Mais le stratège en doute. «Ce serait surprenant, avec tous les ajustements qui se passent en ce moment, les sociétés qui réduisent leurs coûts, les prix de l'énergie qui baissent, les gouvernements qui investissent et les taux d'intérêt qui diminuent.»

Le prochain indicateur important sur le radar de Vincent Delisle est le portrait de la consommation des Fêtes.

Plus dur pour le TSX

La semaine a été beaucoup plus difficile pour le TSX que pour le S&P 500. Vendredi après-midi, le TSX ne dépassait plus que de 4% le creux du 20 novembre. Du côté du S&P/500, on était 13% au-dessus.

Vincent Delisle voit trois grandes raisons derrière la mauvaise performance du TSX: le plomb dans l'aile de la transaction BCE, les profits des banques qui ont déçu, et le baril de pétrole près des 40$US.