L'exploitation des gisements gaziers et pétroliers du Golfe Saint-Laurent pourrait rapporter 50 G$ dans les coffres de l'Etat québécois en cinq ans, a soutenu jeudi la chef péquiste Pauline Marois.

L'exploitation des gisements gaziers et pétroliers du Golfe Saint-Laurent pourrait rapporter 50 G$ dans les coffres de l'Etat québécois en cinq ans, a soutenu jeudi la chef péquiste Pauline Marois.

La leader du Parti québécois a plaidé en conférence de presse pour l'exploitation du gaz et du pétrole afin de «créer la richesse» et «améliorer» de ce fait même les services de santé et d'éducation au Québec.

En ce sens, il serait «irresponsable» d'ignorer le potentiel que recèle le fond du Golfe Saint-Laurent, a-t-elle dit.

Plus précisément, Mme Marois reluque la mégastructure offshore Old Harry, située à 80 kilomètres au nord-est des îles de la Madeleine, qui pourrait contenir jusqu'à 2 milliards de barils de pétrole.

Selon des analyses, la structure géologique comporterait, à elle seule, l'équivalent de la consommation actuelle de gaz au Québec pendant au moins une vingtaine d'années.

Mais l'exploitation de ces ressources devra se faire en vertu du principe de développement durable et dans le respect des engagements de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES), a martelé Mme Marois.

Pour parvenir à concilier ces impératifs, la chef du PQ mènera une mission en Norvège du 20 au 26 juillet pour s'inspirer des méthodes d'exploitation «vertes» retenues par ce pays.

Mais avant d'encaisser les redevances et les impôts, le gouvernement du Québec devra résoudre le vieux litige qui l'oppose au fédéral sur le partage des compétences dans le golfe.