Le prix du baril de pétrole pourrait tomber à 50 $ US le baril en cas de récession mondiale, en raison d'une dégradation de la demande plus forte que prévu, ont estimé les analystes de Merrill Lynch, jugeant cependant ce scénario peu probable.

Le prix du baril de pétrole pourrait tomber à 50 $ US le baril en cas de récession mondiale, en raison d'une dégradation de la demande plus forte que prévu, ont estimé les analystes de Merrill Lynch, jugeant cependant ce scénario peu probable.

«À la suite du ralentissement économique mondial, nous divisons par deux notre estimation de croissance de la demande de pétrole dans le monde pour 2009 à 400 000 barils par jour», expliquent-ils.

Selon eux, le prix moyen du baril, à New York et à Londres, devrait s'élever à 90 $ US en 2009, contre une estimation précédente de 107 dollars.

«Si nous devions entrer dans une récession mondiale, ce qui reste pour nous improbable, nous pensons que les prix pourraient chuter à 50 $ US le baril l'année prochaine», ajoutent les analystes de la banque américaine.

Passés le 2 janvier au dessus des 100 $ US pour la première fois de leur histoire, les cours du baril de brut ont culminé à 147 $ US le 11 juillet avant de replonger.

«Avec les dernières statistiques qui montrent une chute de 7% (sur un an, ndlr), le déclin de la demande de pétrole aux États-Unis dépasse nos attentes, mas la demande européenne recule rapidement également», relèvent les analystes.

«Contrairement à nos attentes, certains pays émergents sont également touchés», ajoutent-ils, citant le recul des ventes automobiles au Brésil et en Russie, et le ralentissement de la croissance de la demande d'or noir en Inde et en Chine.