Certaines des banques canadiennes les plus importantes ont déjà fait savoir qu'elles inscriraient d'autres charges à leurs résultats, au terme du premier trimestre de l'exercice en cours, en raison des difficultés que traverse le secteur américain du crédit, mais la saison des résultats qui s'amorce cette semaine pourrait donner lieu à quelques surprises coûteuses.

Certaines des banques canadiennes les plus importantes ont déjà fait savoir qu'elles inscriraient d'autres charges à leurs résultats, au terme du premier trimestre de l'exercice en cours, en raison des difficultés que traverse le secteur américain du crédit, mais la saison des résultats qui s'amorce cette semaine pourrait donner lieu à quelques surprises coûteuses.

Des analystes laissent entendre que le cauchemar que vivent la plupart des institutions bancaires se poursuivra et assombrira les résultats de ces dernières, la banque CIBC [[|ticker sym='T.CM'|]] étant notamment susceptible d'accroître ses charges, qui atteignent déjà le milliard de dollars.

Quant à elle, la Banque Royale [[|ticker sym='T.RY'|]] demeure coite quant à la possibilité d'avoir à éponger des charges au premier trimestre, ce qui pourrait vouloir signifier que celles-ci n'auraient possiblement que peu d'impact sur ses résultats à court terme.

En janvier, la banque a fait savoir qu'elle inscrirait une dépréciation supplémentaire reliée à sa position dans un assureur d'obligations qui, aux États-Unis, éprouve des difficultés financières.

La valeur du marché de cette position était de 104 M$ à la fin d'octobre, alors que l'institution clôturait son quatrième trimestre et son exercice 2007.

La Banque Royale doit rendre publics ses résultats vendredi.

Ce trimestre, la banque CIBC, la plus exposée de toutes au secteur du papier commercial adossé à des actifs (PCAA), pourrait franchir la barre des 3 milliards $ de charges, a affirmé Mario Mendonca, analyste chez Marchés des capitaux Genuity.

Jusqu'à présent, elle a inscrit à ses résultats 2,5 milliards $ de charges liées aux marchés américains du crédit.

La banque dévoilera ses résulats jeudi.

Quant à elle, la Banque de Montréal [[|ticker sym='T.BMO'|]] a encaissé des coups venus de toutes les directions au cours de la dernière année, ayant subi des pertes liées aux secteurs gazier et du crédit, entre autres.

La semaine dernière, elle a annoncé qu'elle comptabiliserait pour son premier trimestre de 2008 des charges d'environ 490 M$ avant impôts, liées à des activités de négociation et des rajustements d'évaluation.

La Banque Scotia [[|ticker sym='T.BNS'|]], par ailleurs, devrait mieux s'en tirer, étant moins exposée au PCAA.

Jusqu'à présent, elle a rapporté des charges atteignant 190 M$, montant jugé mininal compte tenu des pertes subies par la plupart de ses rivales canadiennes.

Seule la Banque TD [[|ticker sym='T.TD'|]] a été en mesure d'éviter de telles charges.