Teck (T.TCK.B), deuxième producteur mondial de zinc, soutient qu'il a entamé des pourparlers avec des «parties intéressées» à acquérir des actifs aurifères, ce qui permettrait à la société de réduire sa dette.

Teck [[|ticker sym='T.TCK.B'|]], deuxième producteur mondial de zinc, soutient qu'il a entamé des pourparlers avec des «parties intéressées» à acquérir des actifs aurifères, ce qui permettrait à la société de réduire sa dette.

Mais une vente éventuelle ne comprendra probablement pas une partie de Fording Canadian Coal Trust, nouvellement acquis par Teck, a précisé hier Greg Waller, porte-parole de la société de Vancouver.

Ainsi, Teck projette de réduire ses dépenses, de vendre des actifs et de suspendre le paiement de son dividende pour réduire la dette contractée pour faire l'acquisition de Fording au prix de 13,5 milliards US cette année, avait précisé la société le mois dernier.

Don Lindsay, PDG de Teck, a mis la main sur Fording pour accroître la production de charbon utilisé dans la fabrication de l'acier tout juste au moment où le gel du crédit à l'échelle mondiale a réduit la demande du métal.

«Nous continuons nos discussions concernant des actifs aurifères», y compris la participation de 40% de Teck dans la mine Pogo en Alaska, a indiqué M. Waller. Sumitomo Metal Mining Co. possède 51% de la mine et Sumitomo Corp., 9%. Parmi les autres actifs en vente, de dire M. Waller, il y a la participation de 50% de Teck dans la mine Hemlo, en Ontario, que Teck contrôle avec Barrick Gold.

Quant au PDG de Teck, il sabre les dépenses dans toutes les divisions de la compagnie pour rembourser des prêts de 9,81 milliards US, ce qui est plus de quatre fois la capitalisation boursière de la société, soit 2,48 milliards CAN (1,97 milliard US).

Hier, le titre de Teck a grimpé de 56 cents, ou de 13%, à 4,83 $, à la Bourse de Toronto. Toutefois, l'action a plongé de 88% depuis le 29 juillet dernier, jour où l'entreprise a accepté d'acquérir Fording.

«Ce serait passablement difficile pour Teck de faire marche arrière et de vendre une partie de Fording», soutient Lawrence Smith, analyste de Scotia Capital, à Toronto. «Cela indiquerait à tout le monde combien le prix payé était trop élevé, dit-il, parce que Teck n'obtiendrait manifestement pas le prix qu'il a payé sur le présent marché.»

De son côté, M. Waller a indiqué que la vente de toute partie de Fording «serait tout au bas de l'échelle de nos priorités».