Le Québec est soulagé: l'histoire d'amour entre le Cirque du Soleil et les Québécois va pouvoir se prolonger.

Le Québec est soulagé: l'histoire d'amour entre le Cirque du Soleil et les Québécois va pouvoir se prolonger.

Malgré la vente de 20% des actions à des investisseurs de Dubaï, l'entreprise demeure majoritairement la propriété de Guy Laliberté. Isabelle Hudon, la présidente de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, se réjouit.

«J'aurais réagi différemment si 49% des actions avaient été vendues, mais Guy Laliberté en garde 80%», dit elle avec un air de soulagement. La nouvelle ne surprend pas Simon Brault, président de Culture Montréal.

«Ce que Guy Laliberté a fait avec le Cirque du Soleil est extraordinaire, s'exclame-t-il. Il aurait été complètement anormal que ça ne suscite pas l'intérêt d'investisseurs partout dans le monde. Le Cirque reste une entreprise dont les créateurs, les employés et le siège social sont à Montréal. Ça devient une entreprise internationale, basée à Montréal», ajoute-t-il.

Le ministre du Développement économique, Raymond Bachand, est ravi. «Je crois que c'est un coup de maître de Guy Laliberté. Avec tout son savoir et sa créativité, il porte le Cirque encore plus loin. Malgré les 20% d'actions vendues, le Cirque reste au propriétaire québécois», a-til fait valoir par le truchement de son attaché de presse.

Le maire de Montréal, Gérald Tremblay, se dit confiant que le siège social de l'entreprise demeurera dans la métropole, malgré la vente d'une part des actions à des intérêts étrangers. «Le Cirque du Soleil est un joyau de Montréal qui fait notre fierté, a-t-il soutenu. On me dit que les acheteurs ont des projets immobiliers partout dans le monde. C'est une décision positive qui va accélérer le développement du Cirque.»

Durant les cinq prochaines années, le Cirque du Soleil souhaite doubler sa croissance. La créativité des Québécois pourra rayonner deux fois plus dans le monde.