La Banque du Canada affirme que ses réactions passées et futures aux turbulences qui frappent les marchés financiers visent à protéger l'économie canadienne, et non à épargner aux institutions financières et aux investisseurs les conséquences de leurs mauvaises décisions.

La Banque du Canada affirme que ses réactions passées et futures aux turbulences qui frappent les marchés financiers visent à protéger l'économie canadienne, et non à épargner aux institutions financières et aux investisseurs les conséquences de leurs mauvaises décisions.

Le sous-gouverneur de la Banque du Canada, David Longworth, a expliqué lors d'une conférence sur l'investissement, en Alberta, que les retombées de la crise hypothécaire américaine pèsent toujours lourd sur la croissance économique.

Il a aussi réitéré ce que la banque centrale avait déjà indiqué, à savoir qu'elle sera probablement contrainte de réduire de nouveau ses taux d'intérêt pour stimuler l'économie.

M. Longworth a profité de son discours pour affirmer que la Banque du Canada est une force stabilisatrice en période de turbulences financières et d'incertitude.

Depuis l'éclatement de la crise, l'été dernier, la banque centrale a cherché à atténuer les contraintes de liquidité éprouvées par le système financier en assortissant ses opérations sur le marché d'échéances plus longues, en agissant en concertation étroite avec les autres banques centrales et en élargissant la gamme de titres admissibles dans le cadre de ses opérations sur le marché ou ses facilités de prêt, a-t-il ajouté.

Les modifications annoncées récemment, qui visent à moderniser la Loi sur la Banque du Canada, permettront d'élargir encore davantage la gamme des instruments admissibles dans le cadre d'opérations de ce type.

Il a toutefois rappelé que le but de ces actions n'est pas de «mettre les participants au marché à l'abri des conséquences de leurs décisions».

Plutôt, a dit M. Longworth, la banque centrale cherche à empêcher les problèmes des marchés financiers d'avoir un impact négatif sur l'économie en général, et à maintenir l'inflation près de sa cible de 2%.

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l n'a pas clairement indiqué si la Banque du Canada entend réduire son taux directeur lors de sa prochaine rencontre, le 22 avril, mais plusieurs analystes attendent une réduction de 50 points de base du niveau actuel de 3,5%.