Luttant avec l'inflation, la perte de valeur d'une marque et la météo canadienne, le brasseur Molson Coors (TAP) annonce que ses profits ont reculé de 56% au deuxième trimestre.

Luttant avec l'inflation, la perte de valeur d'une marque et la météo canadienne, le brasseur Molson Coors [[|ticker sym='TAP'|]] annonce que ses profits ont reculé de 56% au deuxième trimestre.

La compagnie de Montréal et Denver dégage un profit de 80,9 M$ US ou 43 cents dilué par action. À la même période l'an dernier, elle empochait 184,9 M$ US.

Les résultats comprennent une charge de 103,9 M$ US avant impôts pour la dépréciation de valeur de la marque Molson aux États-Unis.

Le chiffre d'affaires net (sans les taxes d'accise) a monté de 4,8% à 1,76 G$ US. Par contre, le coût des produits vendus a grimpé de 5,9% par baril.

Le volume des ventes s'est apprécié de 0,9% à 11,6 millions de barils. Cela tient compte d'une hausse aux États-Unis mais d'une baisse et de pertes de parts de marché au Canada.

«Notre rendement au deuxième trimestre tient aux résultats exceptionnels du secteur États-Unis au deuxième trimestre», indique Peter Swinburn, PDG de Molson Coors. Nous sommes enthousiasmés par cet élan vigoureux qui coïncide avec la formation de [la coentreprise américaine] MillerCoors.»

«Toutefois, ajoute M. Swinburn, les hausses inflationnistes des coûts de l'énergie et des marchandises constituent un défi plus important pour notre société et pour l'industrie brassicole mondiale. Ces hausses inflationnistes, conjuguées à l'augmentation de notre taux d'imposition, ont entraîné une diminution du bénéfice après impôts ce trimestre.»

Au 29 juin, le brasseur détenait une encaisse et des équivalents de 284,4 M$, une baisse de 24,6% depuis le 30 décembre 2007. La dette à long terme a diminué de 9% à 2,06 G$ US.

L'action de Molson Coors a clôturé à 54,43 $ US lundi à New York.