Les 5000 techniciens Bell Canada de l'Ontario et du Québec, représentés par le Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (SCEP), ont rejeté par une majorité de 88% la dernière offre de l'employeur et accordé un mandat de grève à leurs représentants.

Les 5000 techniciens Bell Canada de l'Ontario et du Québec, représentés par le Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (SCEP), ont rejeté par une majorité de 88% la dernière offre de l'employeur et accordé un mandat de grève à leurs représentants.

Les résultats du vote, qui s'est tenu au cours des dernières semaines, ont été rendu publics lundi par le syndicat.

Le SCEP a précisé qu'en vertu du mandat de grève lui ayant été accordé, un arrêt de travail pouvait légalement être déclenché moyennant un préavis de 72 heures donné par l'une ou l'autre des parties.

Cependant, le SCEP a dit avoir communiqué avec Bell en vue de reprendre les négociations le plus rapidement possible.

La filiale de BCE [[|ticker sym='T.BCE'|]] a de son côté indiqué avoir été mise au courant par le syndicat du résultat du scrutin.

Elle a fait part de sa déception et dit qu'elle «évaluera les prochaines étapes au cours des prochains jours», ajoutant être «prête à activer, si nécessaire, ses plans d'urgence afin d'assurer que le service aux clients demeure la première priorité de la compagnie».

Il y a deux semaines, le SCEP avait incité ses membres à rejeter la plus récente offre de contrat de travail de Bell en raison des concessions réclamées par l'entreprise.

Bell a indiqué lundi que la proposition de quatre ans comprenait des hausses salariales annuelles tout en préservant les pensions, les avantages sociaux et la sécurité d'emploi.

Elle comprenait aussi des modifications «pour refléter l'évolution des attentes des clients».

Les travailleurs sont sans convention collective depuis le 30 novembre.