Ceux qui suivent le moindrement les péripéties de la Bourse de croissance savent qu'il faut avoir le coeur solide, ces derniers mois, pour y placer ses pions.

Ceux qui suivent le moindrement les péripéties de la Bourse de croissance savent qu'il faut avoir le coeur solide, ces derniers mois, pour y placer ses pions.

L'indice est passé de 3200 points au début juillet à quelque 2500 à la mi août avant de remonter à 2900 points à la fin septembre. Ouf!

Pendant ces trois mêmes mois, Desjardins Capital de risque a aussi perdu des plumes. Ainsi, DCR a enregistré une perte de 6 millions pour la période, attribuable «principalement à l'évolution des marchés».

L'an dernier, les mois d'été avaient vu la valeur de ses titres reculer d'un million.

Pour l'ensemble de 2007, le recul est de 2 millions, signe que les premiers mois avaient permis d'enregistrer des gains.

Chez Desjardins, on explique le recul du trimestre par une baisse généralisée des titres et non par un mauvais placement en particulier.

Desjardins Capital de risque gère divers fonds de Desjardins, dont les fonds régionaux. Même si DCR s'occupe aussi des éléments d'actifs de Capital régional et coopératif Desjardins, la perte annoncée jeudi ne touche pas ce dernier, ses résultats étant publiés séparément.

La semaine dernière, le gouvernement Québécois a annoncé que les crédits d'impôt associés au Capital régional et coopératif étaient ramenés de 35% à 50%. De plus, le montant total admissible est doublé, à 5000$.