La descente aux enfers des marchés boursiers s'est poursuivie, jeudi, situation manifeste sur Bay Street où la Bourse de Toronto réagissait très négativement à la nouvelle baisse des cours du pétrole.

La descente aux enfers des marchés boursiers s'est poursuivie, jeudi, situation manifeste sur Bay Street où la Bourse de Toronto réagissait très négativement à la nouvelle baisse des cours du pétrole.

Ainsi, l'indice S&P/TSX a conclu en forte baisse de 9,02% ou 765,80 points à 7724,76 points.

Il s'agit du plus bas niveau de la Bourse de Toronto depuis cinq ans.

En même temps, le baril de pétrole perdait du terrain chutant en-dessous de 50 $ à New York. Le baril de brut valait un peu plus de 147 $ à son sommet historique de juillet, ayant perdu presque les deux tiers de sa valeur depuis ce temps.

Le pétrole a une influence importante sur l'indice vedette torontois, qui dépend du rendement du secteur énergétique.

Sa valeur en dollars américains est affectée quand le billet vert reprend de la vigueur et quand les mauvaises nouvelles économiques s'accumulent.

À New York, le Dow Jones qui est passé du vert au rouge toute la journée a terminé la journée en territoire négatif dégringolant en fin de séance après la réponse des parlementaires américains aux demandes des fabricants automobiles.

Le Dow Jones a perdu 5,56% ou 444,99 points à 7552,29 points alors que le Nasdaq a chuté de 4,02%.

Des pertes en Europe

L'humeur n'était pas non plus à la fête sur les principaux parquets européens.

À Londres, le Footsie a chuté de 3,26% à 3874,99 points à la fermeture.

À Francfort, le DAX a plongé de 3,08% à 4220,2 points. À la Bourse de Paris, le CAC 40 a perdu 3,48% à 2980,42