Le fabricant montréalais de poteaux de services publics et de traverses de chemin de fer Stella Jones (T.SJ) a rapporté vendredi une hausse de ses ventes de 49,5% au troisième trimestre, stimulées par une acquisition et la croissance interne.

Le fabricant montréalais de poteaux de services publics et de traverses de chemin de fer Stella Jones [[|ticker sym='T.SJ'|]] a rapporté vendredi une hausse de ses ventes de 49,5% au troisième trimestre, stimulées par une acquisition et la croissance interne.

La rentabilité a toutefois été affectée dans une certaine mesure par la hausse des coûts des matières premières et de l'énergie, a précisé la société.

Les ventes trimestrielles de Stella-Jones ont atteint 111,8 M$, contre 74,8 M$ à pareille date l'an dernier. La compagnie a souligné que la société Burke-Parsons-Bowlby (BPB), acquise le 1er avril, avait contribué à son chiffre d'affaires à hauteur de 31,5 M$.

Sur une base comparable, les ventes ont augmenté de 7% par rapport au troisième trimestre de l'exercice précédent, mais les résultats avaient l'an dernier été affectés par une grève dans le secteur forestier en Colombie-Britannique.

Le bénéfice net s'est établi à 6,9 M$, soit 54 cents par action, comparativement à un bénéfice net de 7,1 M$ l'an dernier, ou 56 cents par action.

«En dépit de l'instabilité économique, la demande s'est maintenue dans nos marchés de base des traverses de chemin de fer et des poteaux destinés aux sociétés de services publics», a affirmé le président et chef de la direction de Stella-Jones, Brian McManus.

Il a cependant ajouté que «la hausse des coûts des matières premières et de l'énergie ont plus que contrebalancé notre capacité d'améliorer davantage les marges relativement moins élevées de BPB au cours du dernier trimestre».

Le chef des finances de Stella-Jones, George Labelle, a indiqué que l'augmentation des coûts du bois en raison des pénuries causées par les fermetures de scieries et les ralentissements de production dans le Sud-Est américain avait eu des répercussions sur la rentabilité des ventes de traverses de chemin de fer aux États-Unis.

M. Labelle a ajouté que la récente baisse du prix du pétrole et l'affaiblissement du dollar canadien «devraient avoir un effet bénéfique sur les marges».

Le président et chef de la direction, M. McManus, a quant à lui estimé qu'en vertu de l'incertitude économique et financière, «malgré les besoins pressants à combler au niveau de l'infrastructure, certains projets nécessitant nos produits pourraient être retardés». M. McManus demeure néanmoins confiant que les marges de BPB s'amélioreront.

L'action de Stella-Jones a cédé vendredi 1,49 $, soit 8,1%, à la Bourse de Toronto, où elle a clôturé à 16,89 $.