Le gouvernement américain a annoncé qu'il posait des conditions, et notamment la cession de la marque Labatt, au brasseur belgo-brésilien InBev avant de l'autoriser à racheter son concurrent américain Anheuser-Busch.

Le gouvernement américain a annoncé qu'il posait des conditions, et notamment la cession de la marque Labatt, au brasseur belgo-brésilien InBev avant de l'autoriser à racheter son concurrent américain Anheuser-Busch.

Le département de la Justice demande à InBev de céder sa filiale Labatt, sa licence de brasserie et ses droits commerciaux aux États-Unis pour des raisons de respect de la concurrence, a-t-il indiqué dans un communiqué.

Cela ne touche toutefois pas les activités canadiennes de Labatt.

À cette fin, la justice a déposé ce jour une plainte au civil devant un tribunal de Washington DC pour bloquer la transaction telle qu'elle a été conclue.

Les autorités ont soumis à ce tribunal une proposition d'accord amiable comprenant les concessions demandées, qui éviterait à InBev un procès.

Les actionnaires d'Anheuser-Busch ont tout juste donné leur feu vert, mercredi, au rachat du groupe par InBev pour 52 G$ US.

Ce rapprochement, qui signifie la fin de près de 150 ans d'indépendance pour Anheuser-Busch, avait suscité des réactions hostiles au moment d'une première offre en juin.

L'offre avait été finalement acceptée en juillet grâce aux concessions d'InBev, qui s'est engagé à conserver les 12 brasseries américaines du groupe.