L'assureur américain AIG, nationalisé en septembre pour lui éviter la faillite, a déjà consommé plus de 90 G$ US, soit les trois quarts de la somme avancée par les pouvoir publics pour l'aider se redresser.

L'assureur américain AIG, nationalisé en septembre pour lui éviter la faillite, a déjà consommé plus de 90 G$ US, soit les trois quarts de la somme avancée par les pouvoir publics pour l'aider se redresser.

En ayant emprunté 90,3 G$ US en date de mercredi, AIG a déjà dépassé le montant initial de 85 G$ US qui lui avait été accordé par la Fed en septembre contre une prise de participation de 79,9% dans son capital. Cela marque une augmentation de 9% sur une semaine.

Au début d'octobre, la banque centrale américaine avait apporté 37,8 G$ US de liquidités supplémentaires au groupe, en échange de remise de titres obligataires de bonne qualité.

«La priorité d'AIG est de continuer à se concentrer sur les actions nécessaires pour rembourser le prêt de la Réserve fédérale et réapparaître comme une activité» pleine de dynamisme, a commenté un porte-parole d'AIG.

Vu la vitesse à laquelle AIG a fait appel aux liquidités mises à disposition par la Fed, celui qui fut un temps premier assureur mondial, risque de coûter encore de l'argent à la Fed.

Son nouveau PDG, Edward Liddy, a admis mercredi, sur la chaîne américaine PBS, qu'il était «possible» que les prêts de la Fed «ne soient pas suffisants», en relevant que cela dépendait de l'évolution des marchés financiers qui pour l'instant continuent de baisser.