Les programmes de loyauté ou de récompenses associés à la consommation en mènent si large qu'environ 85% des cartes de crédit canadiennes sont associées à l'un ou l'autre de ces programmes.

Les programmes de loyauté ou de récompenses associés à la consommation en mènent si large qu'environ 85% des cartes de crédit canadiennes sont associées à l'un ou l'autre de ces programmes.

Selon Jean-François Léveillé, vice-président adjoint aux cartes de crédit et aux cartes de paiement à la Banque Laurentienne, les consommateurs ont aussi tendance à diminuer leur nombre de «cartes de points» et leur nombre de cartes de crédit (la moyenne serait légèrement sous deux cartes par personne).

Cela est plus facile à gérer, certes, mais ça permet aussi de maximiser le retour sur les paiements, soutient M. Léveillé.

Mais attention, «celui qui voit le programme de récompenses comme une finalité risque de tomber dans des pièges de consommation et d'endettement», selon Jean-François Léveillé.

Ratisser large

Environ 15 à 20% du marché des programmes de récompenses est consacré aux grands voyageurs, première base du marché il y a quelques années. Mais les programmes ratissent bien plus large aujourd'hui.

«On est passé vers un outil pour les achats de tous les jours, explique Jean-François Léveillé. On a commencé par les voyages puis on est passé à la marchandise, avant de voir une tendance lourde vers les chèques-cadeaux.»

Avec les chèques-cadeaux multibannières (encaissables dans plusieurs commerces), les récompenses s'approchent de plus en plus de la remise en argent.

Sauf qu'il semble que les consommateurs préfèrent encore le certificat échangeable qu'une remise en argent moindre, note M. Léveillé. Et comme les clients achètent habituellement davantage que la valeur du certificat, le commerce et l'institution financière en tirent également profit.