Les prix du pétrole ont reculé mercredi à New York, malgré l'annonce par les banques centrales d'une baisse des taux concertée, en raison d'une forte hausse des stocks de brut et d'essence aux Etats-Unis la semaine dernière.

Les prix du pétrole ont reculé mercredi à New York, malgré l'annonce par les banques centrales d'une baisse des taux concertée, en raison d'une forte hausse des stocks de brut et d'essence aux Etats-Unis la semaine dernière.

Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en novembre a fini à 88,95 $, en baisse de 1,11 $ par rapport à la clôture de mardi.

Pendant les échanges, les prix sont tombés à 81,00 $ à Londres et 86,05 $ à New York, des niveaux plus vus depuis le 15 octobre 2007.

La séance new-yorkaise s'est révélée très volatile, les cours du pétrole creusant ou limitant leurs pertes selon les mouvements en dents de scie à Wall Street, où l'on s'interrogeait sur l'effet de la baisse de taux surprise annoncée par sept banques centrales pour tenter d'enrayer la crise financière.

Le repli est limité à la clôture, le marché d'actions new-yorkais s'affichant en hausse à la fin des échanges sur le Nymex.

«Les prix auraient baissé encore plus sans l'annonce des baisses de taux, qui a suscité de l'optimisme quant aux perspectives pour la demande» d'or noir, a jugé Andy Lipow, de Lipow Oil Associates.

Les cours ont en effet été plombés par le rapport hebdomadaire du département américain à l'Energie (DoE), qui a révélé des hausses bien plus importantes qu'anticipé des stocks de brut et d'essence aux Etats-Unis la semaine dernière et montré un nouveau recul de la demande.

Avec des stocks qui augmentent et une demande qui continue de marquer le pas aux Etats-Unis, premiers consommateurs mondiaux d'or noir, «l'Opep va devoir agir pour éviter au pétrole de descendre sous les 80 $», a jugé Thierry Lefrançois, de Natixis.

Selon l'agence officielle algérienne APS, le cartel envisage de tenir une réunion extraordinaire le 18 novembre à Vienne, un mois avant la réunion prévue le 17 décembre à Oran (Algérie)