Les Bourses européennes se sont pour la plupart établies mardi en hausse à la clôture, portées par l'espoir que le plan Paulson en faveur du secteur bancaire serait finalement adopté par le Congrès américain.

Les Bourses européennes se sont pour la plupart établies mardi en hausse à la clôture, portées par l'espoir que le plan Paulson en faveur du secteur bancaire serait finalement adopté par le Congrès américain.

«Après la panique d'hier, les marchés reprennent espoir, et pensent que le Congrès (américain) finira par adopter le plan» de sauvetage du secteur bancaire, a indiqué Romain Hayat, gérant chez Meeschaert Asset Management.

La Bourse de Paris a ainsi terminé sur une progression de 1,99% de son indice vedette, le CAC 40 dans un marché soutenu par le rebond de Wall Street, au lendemain d'une chute particulièrement sévère.

À Londres, l'indice Footsie-100 des principales valeurs a gagné 83,68 points, soit 1,74% par rapport à la clôture de lundi, à 4902,45 points et à Francfort le Dax a fini sur une légère hausse de 0,41%.

Le président des États-Unis, George W. Bush, a déclaré mardi que les efforts pour faire adopter le projet se poursuivaient et que son rejet la veille par la Chambre des représentants ne signifiait pas «la fin» du processus législatif.

Après une ouverture hésitante, les places européennes ont évolué en fin de séance dans le sillage des places américaines.

Sur le marché des changes, l'euro était en très forte baisse face au dollar toujours sur fond d'incertitude financière. La devise européenne perdu 4 cents en une séance mardi, une baisse d'ampleur peu commune, tombant de 1,4435 $US à l'ouverture à 1,4009 $US au plus bas. La monnaie unique confirmait ainsi sa sixième séance de baisse d'affilée face au billet vert.

Le seuil de 1,40 $US n'avait plus été atteint depuis plus de semaines.

«Le rejet du plan de sauvetage américain a provoqué un saut massif du sentiment d'aversion au risque sur les marchés», commentait Mitul Kotecha de Calyon, précisant que son baromètre d'analyste indiquait un record historique de ce sentiment sur une journée, expliquant la forte volatilité dans les échanges.

À consulter

Notre dossier sur la crise financière