Un accord de dernière heure aurait été conclu en fin de semaine entre quelques grandes banques étrangères et le gouvernement du Canada afin de minimiser les pertes subies par des investisseurs canadiens à cause de la crise du papier commercial adossé à des actifs.

Un accord de dernière heure aurait été conclu en fin de semaine entre quelques grandes banques étrangères et le gouvernement du Canada afin de minimiser les pertes subies par des investisseurs canadiens à cause de la crise du papier commercial adossé à des actifs.

Selon ce que rapporte lundi le «Globe and Mail», qui cite des sources fédérales, l'entente entre Ottawa et des institutions telles Deutsche Bank et Merrill Lynch mettra fin à la crise qui a paralysé des actifs de quelque 32 G$ CAN depuis août 2007.

Cette crise du papier commercial a creusé un trou de quelque 13 G$ à la seule Caisse de dépôt et placement du Québec (CDP) mais a aussi ravagé d'autres investisseurs, institutionnels et privés. L'accord leur permettra d'avoir accès à leur argent dès janvier, à l'abri de complications de dernière minute.

Le journal précise que l'entente est intervenue juste avant l'expiration du délai qui avait été fixé par les banques étrangères. Elle comprend un crédit de 3,5 G$ CAN accordé par les gouvernements du Canada, de l'Ontario, du Québec et de l'Alberta.

La crise du papier commercial adossé à des actifs a été le premier chapitre de la crise financière qui a sévi aux quatre coins du monde au cours des mois qui ont suivi.

Ce produit financier représente l'achat d'actifs provenant de prêteurs dans les secteurs tels que les hypothèques, les prêts automobiles et les cartes de crédit.

La crise a éclaté lorsqu'il y a eu manque de liquidité sur les marchés financier. Les émetteurs de papier commercial ne pouvaient plus verser les montants dus aux investisseurs dont les obligations étaient venues à échéance et sont devenus incapables de trouver d'autres acheteurs pour leurs obligations.