Après s'être ressaisies la semaine dernière, les bourses asiatiques ont à nouveau plongé lundi matin après Wall Street où inquiétudes et de scepticisme des investisseurs persistent sur les risques de récession aux États-Unis.

Après s'être ressaisies la semaine dernière, les bourses asiatiques ont à nouveau plongé lundi matin après Wall Street où inquiétudes et de scepticisme des investisseurs persistent sur les risques de récession aux États-Unis.

Ce nouveau plongeon survient alors que l'indice Dow Jones des valeurs industrielles a terminé en baisse de 171,44 points, soit 1,38%, à 12.207,17 points vendredi soir à la bourse de New York.

L'indice Nasdaq des valeurs technologiques a perdu 34,72 points par rapport à la clôture de jeudi, soit 1,47%, à 2.326.20 points.

À Tokyo, l'indice Nikkei des valeurs japonaises a perdu 541,25 points, soit une baisse de 3,97%, à 13.087,91 points à la clôture.

Toutes les autres places asiatiques et océaniques subissaient également une dégringolade de Mumbai (ex-Bombay) à la Corée du Sud et l'Australie, de Singapour à Taïwan, de Hong Kong et de Shnghaï aux Philippines.

À Mumbai (ex-Bombay), l'indice Sensex a glissé de 4% après seulement dix minutes de cotations tandis qu'à Hong Kong, l'indice Hang Seng plongeait de 4,7% à la mi-journée.

En Chine, l'indice composite de la bourse de Shanghaï a cédé 5,5%.

Jeudi, alors qu'il était en visite à Vancouver au Canada, l'ancien président de la Réserve fédérale américaine, Alan Greenspan, avait estimé jeudi à «50/50, peut-être un peu plus» le risque de récession aux États-Unis.

«Nous n'y sommes pas encore», avait-il assuré.

L'ex-patron de la Fed qu'il a dirigée pendant 19 ans avait par ailleurs défendu les crédits hypothécaires à risque, les «subprimes» en anglais, jugeant qu'ils avaient aidé à accroître l'accès à la propriété, plus particulièrement parmi les minorités.

À Washington, le Fonds monétaire international avait déclaré de son côté s'attendre à une croissance économique des États-Unis «en-deça de son potentiel» cette année mais pas à une récession.