Bombardier (T.BBD.B) a mis un terme aux négociations au sujet de l'acquisition d'une participation dans le fabricant de locomotives russe Transmashholding, apparemment en raison d'un différend quant au prix de la transaction.

Bombardier [[|ticker sym='T.BBD.B'|]] a mis un terme aux négociations au sujet de l'acquisition d'une participation dans le fabricant de locomotives russe Transmashholding, apparemment en raison d'un différend quant au prix de la transaction.

David Slack, porte-parole de Bombardier, a confirmé jeudi que le géant québécois du transport ne discutait plus avec l'entreprise russe. Il a cependant refusé de donner quelque détail que ce soit au sujet des négociations.

Il n'a pas davantage voulu faire de commentaire au sujet des informations publiées par un journal russe voulant que le prix de la transaction ait été source de mésentente entre les deux parties.

«Comme par le passé, nous ne pouvons pas parler des détails ou réagir aux informations publiées par la presse. Mais ce que je peux dire c'est nous ne prenons pas part à des négociations au sujet de l'opportunité qui a été soulignée dans la presse d'aujourd'hui», a affirmé M. Slack lors d'un entretien téléphonique accordé depuis l'Europe.

Le journal Kommersant a rapporté que Transmashholding négocierait désormais avec la société française Alstom et le constructeur allemand Siemens, deux conglomérats industriels comportant d'importantes divisions ferroviaires.

«Bombardier a été étonné par le prix élevé» de la transaction, a affirmé le président de la société OAO Russian Railways, Vladimir Yakounine, dont les propos ont été repris sur le site web de Kommersant.

Les discussions entre la société russe et Bombardier, plus important fournisseur de matériel ferroviaire au monde, ont débuté à la fin de l'an dernier. Le chef de la direction de Bombardier, Pierre Beaudoin, a pris part aux négociations à Berlin, lors de l'exposition InnoTrans.

Transmashholding appartient à Dutch Breakers Investments, que contrôlent Iskander Makhmudov, Andreï Bokarev, TransGrupp et Russian Railways.

Bombardier faisait partie d'une coentreprise avec Transmashholding afin de concevoir des locomotives. Ernst & Young a évalué cette coentreprise à une somme de 2,38 milliards $ à 2,9 milliards $, selon le journal russe.

À la Bourse de Toronto, jeudi après-midi, le cours des actions de Bombardier était de 6,17 $, en baisse de neuf cents par rapport à son précédent taux de clôture.