Les cours du baril de pétrole fluctuaient en petite baisse vendredi à l'ouverture à New York, les investisseurs prenant leurs bénéfices à quelques heures de la fin d'une semaine «folle», marquée par un envol jusqu'au niveau historique des 111 dollars.

Les cours du baril de pétrole fluctuaient en petite baisse vendredi à l'ouverture à New York, les investisseurs prenant leurs bénéfices à quelques heures de la fin d'une semaine «folle», marquée par un envol jusqu'au niveau historique des 111 dollars.

Vers 9H05, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de «light sweet crude» pour livraison en avril s'échangeait à 109,84 dollars, en retrait de 49 cents par rapport à sa clôture jeudi.

«Après une semaine aussi folle, c'est normal que les investisseurs soufflent un peu, ils engrangent leurs bénéfices avant le week-end», note Eric Wittenauer, analyste au cabinet A.G Edwards.

Mais l'écroulement continu du dollar, qui a servi d'étincelle au nouvel embrasement des cours, pourrait sonner une nouvelle avancée des cours de l'or noir, car il renforce de plus en plus le pouvoir d'achat des investisseurs possédant d'autres devises, estiment les analystes.

Devise dans laquelle est vendu le brut, le dollar a glissé vendredi à un plus bas historique face à l'euro, à 1,5651 dollar pour un euro, et restait sous les 100 yens pour un dollar, un plus bas depuis novembre 1995.

Depuis lundi, le baril d'or noir a touché successivement les seuils symboliques et record des 107, 108, 109, 110 et 111 dollars.

Le prix du pétrole a ainsi pris environ 6 dollars en cinq jours.

Au fur et à mesure qu'il alignait les marques de référence, le baril d'or noir établissait aussi des records de clôture, terminant pour la première fois au-delà des 110 dollars à 110,33 dollars jeudi, du jamais vu.

«Le marché reste dans une logique haussière et il sera difficile de le voir en sortir à court terme», estime Eric Wittenauer.