Le gouvernement de Jean Charest «réfléchit» aux gestes qu'il pourrait poser en réaction à la vague de prises de contrôle étrangères dont ont été la cible des entreprises québécoises, ces derniers mois.

Le gouvernement de Jean Charest «réfléchit» aux gestes qu'il pourrait poser en réaction à la vague de prises de contrôle étrangères dont ont été la cible des entreprises québécoises, ces derniers mois.

C'est ce qu'a indiqué lundi le ministre du Développement économique, Raymond Bachand, lors d'une conférence de presse sur un autre sujet, à Montréal.

Le ministre a reconnu qu'un bonne partie de la question des fusions et acquisitions relevait du gouvernement fédéral.

Mais lorsque les ressources naturelles ou des subventions gouvernementales sont en jeu dans le cadre d'une transaction, Québec a son mot à dit, a-t-il souligné.

Ces derniers mois, les sociétés Alcan et Van Houtte, entre autres, ont fait l'objet de prises de contrôle étrangères et leur capital a été fermé.

La semaine dernière, une étude effectuée par la firme Secor et le Conference Board du Canada indiquait que le déficit du Canada dans le marché des prises de contrôle des sociétés a dépassé 24,3 G$ US entre 2005 et 2007.