Il n'y a pas que le nombre de buts qui soit à la hausse dans la LNH depuis le lock-out de 2004-2005.

Il n'y a pas que le nombre de buts qui soit à la hausse dans la LNH depuis le lock-out de 2004-2005.

Pour la deuxième saison consécutive, les revenus ont augmenté la saison dernière. Au point où seulement six équipes perdraient encore de l'argent, comparativement à une quinzaine avant le lock-out de 2004-2005.

Et aucune équipe ne menace de faire faillite. Entrevue hors glace avec le commissaire adjoint de la LNH, Bill Daly -que plusieurs observateurs voient dans le fauteuil de son patron Gary Bettman d'ici quelques années.

Q - Comment se portent les finances de la LNH?

R - Elles se portent beaucoup mieux qu'avant le lock-out. L'an dernier, seulement une demi-douzaine d'équipes ont perdu de l'argent comparativement à la moitié des 30 équipes avant le lock-out.

Et les pertes subies sont beaucoup moins importantes qu'avant le lock-out. Les équipes canadiennes vont aussi très bien. Au cours des deux dernières saisons, aucune d'entre elles n'a eu besoin de bénéficier de notre système de partage des revenus, qui aide les 12 équipes dont les revenus sont les moins élevés.

Q - La hausse du dollar canadien affecte-t-elle les revenus de la LNH?

R - La hausse du dollar canadien a eu comme effet de hausser les revenus de la ligue, qui sont calculés en dollars américains depuis la signature de la dernière convention collective.

Elle a aussi permis aux équipes canadiennes d'être sur un pied d'égalité avec leurs rivales américaines. Mais nous ne nous fions pas trop aux taux de change (afin d'augmenter nos revenus). Les équipes doivent s'attendre à voir le taux de change fluctuer.

Q - Quels sont les nouveaux marchés les plus intéressants au Canada et aux États-Unis?

R - Nous n'avons rien décidé à propos d'une éventuelle expansion. Depuis la fin du lock-out, le monde des affaires démontre plus d'intérêt pour nos activités. C'est l'une des conséquences de la santé économique de notre sport.

Aux États-Unis, Las Vegas et Kansas City ont exprimé leur intérêt mais nous n'en savons pas assez afin de se faire idée. Quant aux marchés canadiens de Winnipeg et Québec, le fait que ces deux villes aient déjà eu une équipe de la LNH est un élément qui doit être pris en considération.

Mais ce serait prématuré de tirer d'autres conclusions pour le moment.

Q - Quels sont les prochains défis de la LNH?

R - Nous devons toujours être vigilants afin d'offrir le produit le plus divertissant possible sur la glace. Nous devons développer le secteur des nouveaux médias et d'internet afin de rendre notre produit accessible à une plus grande clientèle. Nous voulons aussi accroître notre présence à l'international.

Environ 30% de nos joueurs sont européens et les amateurs de hockey européens suivent leurs performances dans la LNH.

Q - La LNH est-elle satisfaite de ses contrats de télédiffusion aux États-Unis avec Versus et NBC?

R - Nous ne sommes jamais satisfaits. Que nous soyons d'accord ou non avec ça, les cotes d'écoute à la télévision restent un instrument de mesure important de la popularité d'un sport dans le monde des affaires.

C'est pourquoi nous travaillons très fort afin de faire croître nos cotes d'écoute à la télévision.

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