Stevens Demers, fondateur de la société Enviromondial, a subi un nouveau revers le 13 juin. Son appel d'une décision émanant du Bureau de décision et de révision en valeurs mobilières (BDRVM) a été rejeté.

Stevens Demers, fondateur de la société Enviromondial, a subi un nouveau revers le 13 juin. Son appel d'une décision émanant du Bureau de décision et de révision en valeurs mobilières (BDRVM) a été rejeté.

M. Demers est le fondateur d'Enviromondial, qui transforme les déchets en énergie renouvelable.

Il a fait l'objet en février d'une décision du BDRVM lui interdisant pour cinq ans d'être administrateur ou dirigeant d'un émetteur. Aussi, il s'est fait enlever le droit de voter pour quelqu'un avec qui il a des liens à l'élection du conseil d'Enviromondial.

L'Autorité des marchés financiers rappelle dans un communiqué que le BDRVM a interdit en février 2006 à M. Demers de participer à titre d'administrateur ou dirigeant d'une société et de voter à l'élection des administrateurs d'Enviromondial.

Cette décision du Bureau a été confirmée par le juge Michel Lassonde. Ce dernier a jugé que la mauvaise fois de M. Demers a été prouvée car il a ignoré une ordonnance.

L'homme a aussi été accusé le 5 mars au pénal et au criminel par l'AMF d'avoir aidé à procéder au placement des actions d'United Environmental Energy Corporation sans prospectus. Il aurait de plus aidé cette compagnie et Enviromondial à exercer l'activité de courtier sans être inscrites auprès de l'AMF.

La poursuite lui réclame 1,2 M$ plus les frais avec 162 chefs d'accusation.