Le nombre de fonctionnaires va en diminuant, l'espace pour les loger peut être réduit.

Le nombre de fonctionnaires va en diminuant, l'espace pour les loger peut être réduit.

C'est dans cette logique que le gouvernement québécois officialisera en fin de semaine la mise en vente du 500, René-Lévesque Ouest, à Montréal.

Deux autres édifices, à Québec ceux-là, passeront aussi aux mains du privé. Il s'agit du J.-A.-Tardif et de Place Québec.

Dans les trois cas, il s'agit d'édifices qui ne sont pas entièrement occupés par du personnel à l'emploi de l'État québécois.

Au bureau de la ministre des Finances, qui avait fait état de ces ventes à venir dans son budget du printemps, on répète que «le gouvernement a décidé de se concentrer sur sa mission essentielle».

Et comme ces trois édifices sont les trois seuls qui hébergent aussi des locataires privés, Québec n'a pas l'intention d'en vendre d'autres, indiquait-on mercredi.

Pour le moment, Québec entend garder ses fonctionnaires dans les locaux mis en vente. À terme, certains devront toutefois déménager dans d'autres locaux.

Les gains de la vente de ces édifices, avait annoncé la ministre Monique Jérôme-Forget au printemps, seront versés au fonds des générations, qui vise à alléger le poids de la dette croissante du Québec.

Mercredi, à son bureau, on n'a pas voulu estimer quels pourraient être ces gains.

Le dossier de Place Québec est celui qui devrait déboucher le plus tôt. Le processus de vente est suffisamment avancé pour espérer une conclusion «d'ici les Fêtes», explique Martin Roy, porte-parole de la Société immobilière du Québec, qui gère les édifices gouvernementaux.

En plus de bureaux gouvernementaux, l'édifice compte une galerie commerciale et un grand stationnement.

À Montréal, le 500, René-Lévesque Ouest, qui compte 26 étages, abrite notamment la Commission des normes du travail et celle des lésions professionnelles en plus de l'Agence des partenariats publics-privés.

Les courtiers J.J. Barnicke et Michel Duclos ont été retenus pour la SIQ.