Le Sommet sur la forêt n'est pas encore commencé que déjà la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) prédit que l'exercice «accouchera d'une souris».

Le Sommet sur la forêt n'est pas encore commencé que déjà la Fédération des travailleurs du Québec (FTQ) prédit que l'exercice «accouchera d'une souris».

La centrale syndicale, qui représente 30 000 travailleurs forestiers, reproche aux grands patrons de l'industrie de vouloir régler la crise forestière «sur le dos des salariés syndiqués» plutôt que de s'allier les employés.

Pour cette raison, la FTQ se présentera au sommet «à reculons», a indiqué le nouveau président de la centrale, Michel Arsenault, en conférence de presse lundi à Québec, à quelques heures de l'ouverture du forum.

À l'instar de la FTQ, de nombreux acteurs touchés de près ou de loin par la crise forestière se sont donné rendez-vous dans la capitale québécoise pour participer, jusqu'à mercredi, au sommet organisé par le gouvernement du Québec et l'Université Laval.

Entre deux manifestations de travailleurs frappés par l'effondrement du marché, les syndicats et les groupes environnementalistes feront connaître à tour de rôle, durant toute la journée de lundi, les solutions qu'ils préconisent pour relancer le secteur forestier.