Le plus grand syndicat canadien des pâtes et papiers accepte la demande d'AbitibiBowater (T.ABH) d'amorcer des négociations plus tôt que prévu concernant le renouvellement de leur convention collective.

Le plus grand syndicat canadien des pâtes et papiers accepte la demande d'AbitibiBowater [[|ticker sym='T.ABH'|]] d'amorcer des négociations plus tôt que prévu concernant le renouvellement de leur convention collective.

Le Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (SCEP) a indiqué dans un communiqué qu'il amorcera les négociations un an plus tôt afin de contrer la crise de l'industrie forestière.

Cette mesure a été arrêtée cette semaine lors d'une rencontre des délégués syndicaux à Montréal et sera soumise, au début de 2008, à toutes les sections syndicales locales de l'Est du Canada.

«Il n'est pas question de rouvrir les conventions collectives négociées pour couper dans les salaires et les avantages. Nous voulons avancer des façons de couper des coûts qui n'impliquent pas des concessions», a signalé le président du SCEP Dave Coles.

«Nous voulons nous asseoir face à face avec AbitibiBowater pour explorer en détail leurs annonces de fermeture, incluant toutes les solutions de rechange possibles pour ces usines, les retraites anticipées et un programme de transition pour les travailleurs et travailleuses affectés», a-t-il avancé.

Le SCEP suggère en outre la tenue d'un sommet national patronal-syndical portant sur les mesures urgentes à prendre dans l'industrie canadienne de la forêt.