Les Canadiens ne devraient pas s'inquiéter outre mesure de l'acquisition d'entreprises canadiennes par des intérêts américains, a dit l'ancien premier ministre Brian Mulroney.

Les Canadiens ne devraient pas s'inquiéter outre mesure de l'acquisition d'entreprises canadiennes par des intérêts américains, a dit l'ancien premier ministre Brian Mulroney.

M. Mulroney estime que les offres d'achat non sollicitées comme celle déposée cette semaine par l'aluminerie américaine Alcoa pour sa rivale canadienne Alcan font partie des effets de la mondialisation.

L'ancien premier ministre, qui participait jeudi à l'assemblée annuelle des actionnaires de Quebecor, a rappelé que les Canadiens achètent plus d'entreprises à l'étranger que les étrangers n'achètent d'entreprises au Canada.

Mais M. Mulroney a rappelé que le gouvernement fédéral a l'autorité de réviser certaines acquisitions pour déterminer si elles respectent l'intérêt national, et qu'il s'attend à voir Ottawa s'acquitter de cette responsabilité.

Il a par ailleurs affirmé que si les actionnaires sont d'accord, les banques à charte du Canada devraient pouvoir fusionner.