Shermag (T.SMG) a rapporté ce lundi une baisse de ses revenus et une augmentation de sa perte nette, et annonce la fermeture définitive de ses usines de fabrication de Disraeli et de Saint-Étienne-de-Lauzon, au Québec.

Shermag [[|ticker sym='T.SMG'|]] a rapporté ce lundi une baisse de ses revenus et une augmentation de sa perte nette, et annonce la fermeture définitive de ses usines de fabrication de Disraeli et de Saint-Étienne-de-Lauzon, au Québec.

Les revenus bruts du troisième trimestre terminé le 29 décembre dernier se sont chiffrés à 40,6 M$, une baisse de 17,3% par rapport aux ventes consolidées de 49 M$ pour la même période l'année précédente. Les revenus nets sont passés de 46,5 M$ à 38,4 M$.

La perte nette au cours de la période a été de 7,7 M$, ou de 58 cents par action, pleinement dilué, comparé à une perte nette de 4,3 M$, ou de 32 cents par action, au cours du même trimestre l'année précédente.

La fermeture définitive par la compagnie de ses usines de fabrication de Disraeli et de St-Etienne-de-Lauzon entre dans le cadre de son projet de transfert de la production en série vers l'Asie et de consolidation de ses usines locales de production.

La compagnie avait déjà mis à pied en octobre dernier, sur une base temporaire, environ 90 de ses employés de Disraeli.

«La fermeture (...) était devenue nécessaire suite à une importante surcapacité de production locale, liée à la stratégie de production en Asie, a expliqué dans un communiqué Jeff Casselman, président et chef de la direction de Shermag.

«Shermag poursuit son plan de fabrication des produits de masse en Asie ainsi que sa production locale selon le modèle de fabrication sur commande.»

M. Casselman a ajouté que cette transition difficile a été amplifiée par un ralentissement général du marché de la vente au détail de mobiliers résidentiels, qui a été souligné au cours du premier semestre par la perte de plusieurs clients en faillite.

La direction entend maintenir son attention sur la réalisation de son plan de transformation et sur la réussite du lancement de la collection Metropolitan Home au printemps prochain.

«Toutefois, ces conditions difficiles d'affaires nécessiteront davantage de réductions des frais de vente et d'administration», a indiqué le PDG.

Le troisième trimestre a été particulièrement marqué par un manque à gagner au chapitre des ventes, des coûts de production locale élevés et des coûts de démarrage du centre de distribution de Montréal plus élevés que prévu.

Les ventes canadiennes ont en outre reculé de 12,3% au cours du trimestre, alors que les exportations ont fléchi de 14%.