Louis Audet, président et chef de la direction de Cogeco (T.CGO), jusqu'à tout récemment actionnaire majoritaire de TQS, a dit souhaiter jeudi que le réseau de télévision connaisse une «deuxième vie».

Louis Audet, président et chef de la direction de Cogeco [[|ticker sym='T.CGO'|]], jusqu'à tout récemment actionnaire majoritaire de TQS, a dit souhaiter jeudi que le réseau de télévision connaisse une «deuxième vie».

À l'instar du syndic qui gère actuellement TQS, RSM Richter, M. Audet s'est dit «optimiste» que le réseau trouve un nouveau propriétaire le 10 mars, date du prochain rendez-vous devant le juge Pierre Journet, de la Cour supérieure du Québec.

Le président de Cogeco a assuré que le câblodistributeur et exploitant de stations de radio n'avait fixé aucun prix minimum pour le rachat de TQS.

Il a toutefois souligné que les créanciers, à qui le réseau doit des dizaines de millions de dollars, allaient devoir approuver l'offre d'achat retenue.

Aux yeux de Louis Audet, la proposition gagnante devrait être celle qui «offre à TQS les meilleures chances de s'épanouir (...) et d'offrir un bon service au public». Il n'a pas voulu en dire davantage.

Les acheteurs intéressés avaient jusqu'à lundi pour conclure une entente de confidentialité et ainsi avoir accès aux livres de TQS. Ceux qui ont signé une lettre d'intention ont jusqu'au 25 février pour déposer une proposition officielle d'achat.

Le 16 janvier, neuf investisseurs avaient eu accès aux livres de TQS. Deux entités avaient présenté des lettres d'intention et une autre devait le faire à brève échéance. Jeudi, TQS et RSM Richter ont refusé de dire si d'autres acheteurs potentiels ont franchi ces étapes depuis.

Le conseil d'administration de TQS se réunira le 4 mars pour examiner la meilleure offre et, possiblement, l'approuver. Le tout devra être entériné par le juge Journet lors d'une audience prévue le 10 mars.

À la fin avril, ce sera ensuite aux créanciers d'avaliser la proposition d'achat. Bien sûr, il est toujours possible qu'aucune offre acceptable ne soit soumise et que le réseau soit mis en faillite.