Il y a plusieurs façons d'investir à l'étranger.

Il y a plusieurs façons d'investir à l'étranger.

On peut acheter des fonds communs spécialisés, des fonds indiciels ou des titres individuels inscrits sur des Bourses internationales.

En plus, l'analyste Christopher Sears, de MacDougall, MacDougall & MacTier, utilise une méthode ingénieuse: acquérir des actions des multinationales canadiennes.

«C'est une stratégie plus prudente, explique-t-il. De cette façon, on élimine les risques de devises car on achète les titres en dollars canadiens.»

Depuis plus d'un an, le spécialiste a recensé les entreprises ayant une part importante de leurs revenus à l'étranger.

Parmi les sociétés les plus internationales, Bombardier réalisait seulement 4% de ses ventes au pays l'an dernier.

En fait, l'avionneur et le constructeur de trains a engrangé la plus grande part de ses revenus en Europe (41%). Le reste provenait des États-Unis (32%), de l'Asie (9%) et d'ailleurs dans le monde (14%).

«C'est une façon intéressante de tirer profit de la vigueur économique de certaines régions du monde, souligne M. Sears. Cette diversification permet également de ne pas mettre tous ses oeufs dans le même panier.»

Ses titres préférés: le fabricant Bombardier, l'ingénieur SNC-Lavalin, la minière Teck Cominco et la Financière Power.

Quand vient le temps de choisir des titres dans des secteurs moins présents au Canada, l'analyste se tourne vers les États-Unis.

«Le secteur de la santé est beaucoup trop petit à la Bourse de Toronto, dit-il. Pour investir dans les sociétés pharmaceutiques il faut aller sur le marché américain.»

Dans ce cas, son choix est la multinationale Johnson & Johnson.

Surtout présent aux États-Unis (56%), ce géant de l'industrie pharmaceutique génère quand même une partie importante de ses revenus de plus de 53 milliards US à l'étranger. Ses ventes internationales se font en Europe (24%), en Asie (14%) et au Canada (4%).